Quel salaire après un diplôme de niveau 4 ou 5 ?

Pour trouver un emploi, nombre d’étudiants sont obligés de poursuivre leurs études pendant 4 ou 5 ans après le bac. Pour ceux qui décrochent un master par exemple, quel salaire faut-il espérer ? Est-ce qu’il existe une relation entre le niveau d’études et la rémunération ?

Y a-t-il un lien entre salaire et niveau d’études ?

Dans l’imaginaire collectif, plus on a de diplômes en poche, plus le salaire est élevé. Une croyance en partie vraie puisque les personnes avec un bagage considérable peuvent accéder à des métiers bien rémunérés.

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Toutefois, il n’est pas nécessaire de faire de longues études pour bien gagner sa vie. Ainsi, les métiers en tension recrutent en proposant des salaires élevés pour espérer séduire les candidats. Par exemple, un community manager peut gagner bien plus que certains médecins généralistes. De même, les métiers du BTP peinent à embaucher et proposer des salaires très intéressants. Un maçon peut ainsi prétendre à 300 euros mensuels, tout comme un plombier ou un chauffagiste. Avec de tels salaires, c’est bien mieux payé qu’une aide-soignante par exemple.

Bac +5, quel salaire ?

Une personne fortement diplômée a de fortes chances de se voir rapidement proposé un emploi intéressant, mais également une rémunération avantageuse. C’est le cas par exemple des data analystes, des business développeurs ou des web designers. Pour autant, les salaires de ces employés diplômés sont très disparates.

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Des écarts de salaire très importants

Différentes études réalisées récemment mettent en avant le fait qu’il existe une grande disparité entre les écarts de salaire. Celles-ci sont plutôt d’ordre sectoriel. En effet, dans la fourchette haute, on trouve notamment tous les secteurs liés à la médecine, à l’ingénierie ou encore au droit.

Pour autant, les écoles de commerce française forment des diplômés très courtisés par les entreprises, aussi bien nationales que européennes. Par conséquent, ces diplômés n’ont aucune difficulté à trouver un emploi et peuvent même négocier leur salaire en faisant jouer la concurrence.

De 28000 € à 45000 € par an

Aujourd’hui, un diplômé ayant un bac + 3 en poche peut prétendre à un salaire moyen qui est de 32000 € brut par an. Cela correspond environ à un peu plus de 2666 € par mois. À titre de comparaison, un employé n’ayant que le bac en poche ne pourra prétendre qu’à un salaire annuel de 25600 € soit un peu plus de 2133 € par mois.

La limite haute de 45000 € correspond à des personnes ayant des diplômes type master ou doctorat. Bon seulement, cela correspond à 3750 €.

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Toutefois, il ne s’agit que de généralités. Certains secteurs d’activité rémunèrent mieux car ils ont du mal à recruter. D’autres, à l’inverse, trouvent facilement des candidats et ont tendance à moins payer leurs employés.

La pandémie de covid et la crise économique rebattent la donne

La pandémie de covid 19 et, dorénavant, la crise économique qui se profile sont en train de rebattre la donne.

L’impact de la pandémie de covid 19 sur les salaires

Les diplômés de niveau 4 ou 5 ont vu leur rémunération modifiée à la pandémie de covid 19. En effet, certains métiers sont soudainement apparus beaucoup plus indispensables qu’auparavant. Il s’agit principalement de tous ceux qui sont liés au numérique et la digitalisation. De tels profils sont aujourd’hui beaucoup plus recherchés qu’il y a 3 ans. De fait, elle a une rémunération brute et beaucoup plus intéressante aujourd’hui qu’il n’y a ne serait-ce que quelques mois.

Toutefois, la pandémie n’a pas eu que des impacts positifs. D’autres diplômés de niveau 4 ou 5 ou vu leur rémunération stagner. Pire, certains avantages ont été rognés ou supprimés par les employeurs, notamment à cause de la généralisation du télétravail.

L’impact de la crise économique qui se profile

Autre sujet d’inquiétude pour les employés de niveau 4 et 5, la crise économique qui se profile et qui commence à impacter les entreprises. Cette crise économique doublée d’une inflation galopante et de l’explosion des prix de l’énergie contraignent certains de structures à geler les salaires de leurs employés.

De même; les nouveaux contrats de travail qui sont proposées sur le marche suivent moins facilement l’inflation, ce qui représente un perte de rémunération.